Cette vidéo a pour but d'expliquer le système QHSE, permettant, notamment, d'éviter des scandales sanitaires tels que ceux des pizzas et chocolats contaminés mis en lumière dernièrement.

Comment identifier les risques, s'en préserver, éviter d'altérer l'environnement et éviter de mettre en danger salariés et consommateurs?

Quels moyens de contrôles utiliser pour assurer la qualité des produits et le respect des règles d'hygiène?

Première séance de cours de bioexpertises de l'année dans le cadre de l'initiation au travail dans les ateliers de bioproductions et les lobatoires de bioanalyses.

La taxonomie est la science qui permet de classer les organismes les uns par rapport aux autres. Cette classification se base sur des critères phénotypiques (ensemble des caractères héréditaires visibles d'un organisme) mais aussi génétiques (analyse du matériel génétique (ou génome) de l'organisme). Dernièrement, un autre critère de classification a fait son apparition : le critère de la protéomique, c'est-à-dire l'analyse de l'ensemble des protéines d'un organisme.

Cette science nous permet de mieux connaître les différents organismes vivants et de savoir sur quels critères d'étude se baser pour les identifier. Elle est donc indispensable pour savoir à quel micro-organisme on est exposés en cas de biocontaminations.

Le logigramme suivant permet de distinguer les notions de famille, genre et espèce avec lesquels nous travaillons couramment pour identifier un micro-organisme. Il indique également les règles d'écriture des noms de famille, genre et espèce.

Logigramme "famille, genre et espèces des micro-organismes"

La première démarche pour savoir à quelle sorte de bactérie nous sommes confrontés dans les cas de biocontaminations de produits, est l'orientation. Elle se base sur des techniques simples nous permettant de récolter quelques premiers indices (comme dans une enquête policière) pour poser une hypothèse sur la nature de la bactérie contaminante. Ces cinq techniques sont les suivantes :

• L'observation de l'aspect des colonies présentes sur un milieu de culture de ces bactéries (Observation macroscopique)
• L'observation de l'aspect même des bactéries au microscope optique (technique de l'état frais puis du frottis coloré par méthode de Gram)
• La façon dont ces bactéries se comportent en présence ou en absence de dioxygène (le type respiratoire).
• La recherche de l'enzyme bactérienne lui permettant de transformer le dioxygène pour le détoxifier (enzyme oxydase ou enzyme catalase).

Les résultats obtenus par ces différentes techniques nous ont fourni suffisamment d'indices pour poser une première hypothèse sur la nature de la bactérie incriminée. La carte mentale suivante permet d'utiliser simplement les résultats obtenus pour orienter cette hypothèse qu'il faudra ensuite confirmer par des analyses complémentaires.

Carte mentale pour l'orientation bactérienne

La diversité des micro-organismes est immense. Beaucoup d'entre eux sont nos alliés mais d'autres non. Comment savoir à quel micro-organisme nous avons à faire lorsque des cas de pathologie apparaissent après une prise alimentaire ? Quels outils nous permettent de mettre un nom sur ce micro-organisme indésirable ? Vous saurez tout en regardant cette vidéo.